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Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes · Septembre 2021 · n° 132
Insee Analyses Auvergne-Rhône-AlpesDe forts écarts de revenus entre communes au sein des métropoles

Hélène Decorme, Aline Labosse (Insee)

En 2017, les écarts de revenus entre les communes au sein de chaque métropole sont importants. Ce constat n’est pas nouveau, ces disparités étant déjà présentes en 1999. Les métropoles abritent aussi bien des populations aisées que des populations précaires. Certaines communes concentrent des ménages aux hauts revenus, tandis que d’autres en comptent de nombreux aux revenus modestes. Ainsi, dans chacune des quatre métropoles d’Auvergne-Rhône-Alpes, les revenus moyens fiscaux cachent une hétérogénéité résidentielle.

Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes
No 132
Paru le :Paru le30/09/2021

Dans les quatre métropoles de la région, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand et Saint-Étienne, le moyen s’élève à 15 700 euros par habitant en 2017, montant similaire à la moyenne régionale. Ce revenu correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur leur déclaration d’impôt (revenus d’activité, indemnités de chômage, pensions…), rapportée à la population de ces communes. Cependant, ce montant moyen déclaré masque de forts écarts de revenus entre les communes de chaque métropole, alors que les différences entre les quatre métropoles sont moindres. Les déséquilibres de revenus rapportés aux communes s’expliquent ainsi à 90 % par l’inégale répartition des revenus entre les communes au sein des métropoles. Les 10 % restants proviennent des disparités entre chaque métropole. Les métropoles accueillent des ménages aux revenus élevés, en particulier des cadres des fonctions métropolitaines (décision, conception, gestion et intermédiation), mais également des populations plus fragiles, souvent concentrées dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Ainsi, dans chacunes d’elles, la périurbanisation et la localisation des logements sociaux jouent un rôle dans les disparités communales.

Pour établir ce constat, la répartition de la population est comparée à celle des revenus en utilisant un indice synthétique de dispersion, le coefficient de Theil. Celui-ci permet de mesurer le degré d’inégalité entre les revenus dans un territoire. Pour évaluer les écarts à la moyenne et dans le temps, les comparaisons sont établies à partir de l’indice de revenu moyen, exprimé en 1999 et 2017 en base 100 pour chaque métropole.

Métropole de Lyon : un clivage est / ouest très marqué

En 20 ans, la répartition des revenus est devenue plus inégale entre les différentes communes de la région, mais ce déséquilibre n’est pas porté par les mêmes communes en 2017 qu’en 1999. Entre ces deux dates, la contribution de la Métropole de Lyon aux disparités communales de la région a ainsi chuté, passant de 18 % à 2 % (pour en savoir plus). Cependant, les écarts de revenus entre les communes qu’elle rassemble sont toujours plus grands.

La métropole lyonnaise concentre de nombreuses fonctions métropolitaines et des activités fortement créatrices de valeur ajoutée ; son revenu moyen par habitant s’élève à 16 600 euros, supérieur à la moyenne régionale. Cette situation favorable cache pourtant de grandes disparités. La métropole abrite aussi bien des populations très aisées que des populations en grande précarité. Les communes contribuant le plus aux inégalités de par leurs revenus élevés se situent à l’ouest et au nord de Lyon, sur un arc situé entre Tassin-la-Demi-Lune et Cailloux-sur-Fontaines et passant par Saint-Didier-au-Mont-d’Or et Saint-Cyr-au-Mont-d’Or (figure 1). Dans certaines communes, le revenu moyen atteint 42 000 euros par habitant et la part des cadres avoisine 16 %. À l’opposé, les communes aux revenus les plus faibles sont principalement celles de la première couronne de l’est et du sud lyonnais, qui concentrent les logements sociaux. Ce territoire s’étend de Rillieux-la-Pape à Pierre-Bénite, en passant par Vaulx-en-Velin et Vénissieux. Dans ces deux dernières communes, le revenu moyen fiscal est inférieur à 9 500 euros par habitant et la part de cadres ne dépasse pas 3,2 %. Dans toutes ces communes de l’est lyonnais, la présence de QPV, où la population est plus jeune et les familles plus souvent nombreuses, tire les revenus vers le bas.

Figure 1Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de la Métropole de Lyon

Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de la Métropole de Lyon
Code commune Indice de revenu 2017
69003 97
69029 82
69033 145
69034 129
69040 125
69044 192
69046 161
69063 203
69068 122
69069 113
69071 142
69072 149
69081 140
69085 135
69087 139
69088 108
69089 120
69091 59
69096 74
69100 101
69116 180
69117 143
69123 108
69127 110
69142 104
69143 93
69149 91
69152 72
69153 140
69163 101
69168 124
69191 268
69194 257
69199 52
69202 141
69204 111
69205 127
69207 103
69233 149
69244 131
69250 148
69256 49
69259 57
69260 106
69266 82
69271 124
69273 87
69275 81
69276 81
69278 102
69279 110
69282 89
69283 96
69284 142
69286 77
69290 79
69292 93
69293 137
69296 120
  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 82 à Villeurbanne. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 18 % par rapport à la moyenne de la Métropole de Lyon.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Figure 1Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de la Métropole de Lyon

  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 82 à Villeurbanne. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 18 % par rapport à la moyenne de la Métropole de Lyon.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Hormis quelques communes, telles que La Mulatière, Écully, Champagne-au–Mont-d’Or ou Caluire-et-Cuire, celles dont le revenu moyen est supérieur à la moyenne en 2017 ont vu celui-ci augmenter plus vite que la moyenne de la métropole lyonnaise depuis 1999. À l’opposé, les communes ayant les plus faibles revenus ont connu une croissance inférieure à la moyenne. Les écarts se sont ainsi creusés ; le revenu fiscal moyen de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or est, par exemple, 5,4 fois plus élevé que celui de Vaulx-en-Velin en 2017, contre 2,7 fois plus en 1999.

Grenoble-Alpes Métropole : une contradiction apparente

Dans la métropole grenobloise, malgré la surreprésentation des cadres et professions intellectuelles supérieures, le revenu moyen est en dessous de la moyenne régionale (15 500 euros contre 15 800 euros). Cette contradiction apparente s’explique par deux facteurs. D’une part, parmi les cadres, réside une forte proportion d’enseignants et de chercheurs, dont les revenus sont relativement modérés par rapport aux autres professions de cette catégorie socioprofessionnelle. D’autre part, le nombre d’étudiants, disposant de faibles revenus, est très important. La part des ménages en situation de fragilité, financière ou d’accès à l’emploi, est par ailleurs plus faible que dans les autres métropoles, et ces ménages sont plutôt concentrés au sud de l’agglomération, notamment sur la rive droite du Drac. La commune d’Échirolles, au sud de Grenoble, mais également celle de Fontaine, à l’ouest, participent fortement aux écarts par la faiblesse des revenus de leurs habitants (figure 2). En effet, elles hébergent dans certains quartiers des populations défavorisées qui pèsent sur le niveau moyen des revenus. De même, les communes de Saint-Martin-d’Hères et de Grenoble contribuent aux déséquilibres négatifs ; elles accueillent, en outre, beaucoup d’étudiants aux revenus faibles ou nuls, du fait de la présence de nombreux établissements d’enseignement supérieur. Ces quatre communes, dont les revenus fiscaux moyens par habitant sont compris entre 10 200 euros et 14 100 euros, sont responsables d’un tiers des disparités communales dans la métropole. À l’opposé, les communes en limite de Chartreuse, au nord-est de Grenoble, sont les plus aisées. Corenc et Meylan contribuent aux disparités de par leurs hauts revenus, 33 100 euros et 26 400 euros en moyenne par habitant. Viennent ensuite les communes de Claix et de Seyssins, au sud-ouest de Grenoble, avec des revenus fiscaux un peu supérieurs à 21 000 euros.

Figure 2Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Grenoble-Alpes Métropole

Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Grenoble-Alpes Métropole
Code commune Indice de revenu 2017
38229 170
38421 66
38126 214
38151 74
38111 145
38185 91
38486 136
38169 81
38516 138
38317 75
38529 139
38059 148
38188 162
38170 141
38068 160
38382 115
38436 138
38533 165
38200 126
38057 164
38471 148
38485 114
38474 114
38328 150
38388 128
38562 87
38179 112
38309 119
38252 137
38528 119
38540 116
38158 106
38281 112
38545 106
38258 158
38472 135
38071 108
38187 110
38150 96
38325 116
38279 110
38271 109
38478 92
38445 105
38364 94
38423 98
38524 99
38235 102
38277 99
  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 74 à Échirolles. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 26 % par rapport à la moyenne de Grenoble-Alpes Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Figure 2Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Grenoble-Alpes Métropole

  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 74 à Échirolles. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 26 % par rapport à la moyenne de Grenoble-Alpes Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Clermont Auvergne Métropole : une opposition entre deux communes

Dans la métropole clermontoise, le revenu fiscal moyen est de 15 100 euros par habitant. Deux communes s’opposent principalement, Chamalières et Clermont-Ferrand, contribuant chacune à hauteur de près de 30 % des disparités de revenus dans la métropole. Clermont-Ferrand, qui concentre universités et QPV, a un revenu moyen de seulement 12 700 euros par habitant (figure 3). À l’inverse, à Chamalières, le revenu fiscal moyen par habitant s’élève à 23 200 euros. La commune participe donc aux écarts par son revenu élevé.

Figure 3Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Clermont Auvergne Métropole

Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Clermont Auvergne Métropole
Code commune Indice de revenu 2017
63075 153
63113 84
63308 153
63070 144
63263 156
63032 127
63272 149
63307 121
63141 142
63345 121
63164 88
63254 126
63019 82
63099 118
63042 111
63284 104
63069 96
63193 98
63124 101
63014 99
63063 99
  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 88 à Gerzat. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 12 % par rapport à la moyenne de Clermont Auvergne Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Figure 3Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Clermont Auvergne Métropole

  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 88 à Gerzat. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 12 % par rapport à la moyenne de Clermont Auvergne Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Par ailleurs, les communes situées au pied ou sur les pentes des promontoires dominant Clermont-Ferrand, telles que Royat, Ceyrat, Orcines ou Pérignatlès-Sarliève, présentent également des revenus élevés, proches de celui de Chamalières. Depuis 20 ans, l’effet de la périurbanisation a fait s’installer les ménages les plus aisés dans ces territoires. L’indice de revenu fiscal de ces communes a fortement augmenté entre 1999 et 2017, jusqu’à 44 points. Dans le même temps, l’indice de Chamalières ayant diminué, la part de cette commune dans les disparités est passée de 63 % à 30 % sur la période.

Saint-Étienne Métropole : un revenu en retrait par rapport aux autres métropoles

Avec un revenu fiscal moyen de 12 900 euros par habitant, la métropole stéphanoise est en retrait par rapport aux trois autres. Déjà inférieur en 1999, son revenu a progressé à un faible rythme : elle affiche la troisième plus basse évolution de la région derrière les intercommunalités du Haut-Bugey Agglomération (Oyonnax) et de la Vallée de l’Arve. Dans la métropole stéphanoise, le taux de chômage est plus élevé et la part des cadres et professions intermédiaires plus faible que dans les autres métropoles. Sa population est vieillissante et l’emploi y est très industriel.

Au sein de la métropole, Saint-Étienne est la commune qui participe le plus aux disparités de par ses bas revenus, suivie de La Ricamarie. Même si le revenu moyen par habitant de cette dernière est plus faible que celui de Saint-Étienne, 8 900 euros contre 11 500 euros, le poids de la population stéphanoise accentue sa contribution (figure 4). Les vallées du Gier (Rive-de–Gier) et plus encore de l’Ondaine (La Ricamarie, Le Chambon-Feugerolles, Firminy) présentent une forte concentration de logements sociaux et de ménages précaires. À l’inverse, les communes contribuant le plus aux disparités par leurs hauts revenus se situent au nord de Saint-Étienne, telles que L’Étrat, La Fouillouse, Saint-Priest-en-Jarez et Saint-Bonnet-les-Oules. En effet, ces communes périphériques sont, pour la plupart, habitées par des familles aux catégories sociales plus favorables avec un profil plus homogène.

Figure 4Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Saint-Étienne Métropole

Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Saint-Étienne Métropole
Code commune Indice de revenu 2017
42218 89
42092 200
42097 167
42275 149
42206 200
42183 69
42222 141
42223 138
42186 78
42302 132
42234 138
42311 159
42044 82
42270 154
42330 120
42043 144
42095 88
42305 118
42259 123
42032 133
42093 134
42031 165
42053 128
42237 112
42083 143
42189 109
42225 114
42207 96
42103 90
42099 112
42085 123
42005 106
42242 114
42110 92
42123 93
42210 119
42307 113
42271 105
42208 107
42266 111
42036 113
42316 103
42001 109
42262 104
42320 95
42308 105
42100 107
42133 96
42322 103
42167 104
42283 99
42192 101
42096 100
  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 78 à Rive-de-Gier. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 22 % par rapport à la moyenne de Saint-Étienne Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Figure 4Indice de revenu fiscal moyen par habitant en 2017 dans les communes de Saint-Étienne Métropole

  • Lecture : l’indice de revenu fiscal moyen par habitant est de 78 à Rive-de-Gier. Les habitants de la commune ont, en moyenne, un revenu fiscal inférieur de 22 % par rapport à la moyenne de Saint-Étienne Métropole.
  • Source : Insee, Recensement de la population 2017 ; DGFIP, base communale IRPP

Par ailleurs, entre 1999 et 2017, les évolutions de revenus diffèrent entre les deux vallées. Celles des communes de la vallée de l’Ondaine ont été inférieures à la moyenne de la métropole, alors qu’elles ont été supérieures dans les communes de la vallée du Gier. L’influence de la proximité de l’agglomération lyonnaise joue probablement un rôle dans cette croissance.

Toutefois, la redistribution liée au prélèvement de l’impôt et au versement de prestations sociales, qui n’est pas prise en compte dans cette étude, tend à atténuer certaines disparités entre les communes au sein de chaque métropole (pour en savoir plus).

Publication rédigée par :Hélène Decorme, Aline Labosse (Insee)

Pour comprendre

Le revenu fiscal provient des déclarations des particuliers aux services fiscaux, permettant d’établir l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP – DGFiP). Les données étant seulement disponibles au niveau communal, seules les disparités de revenus entre communes, et non entre individus, sont prises en compte.

Le revenu moyen est calculé en rapportant la somme des revenus fiscaux à la population. Au cours de la période étudiée (1999-2017), les déclarations de revenus ont fait l’objet de nombreuses modifications législatives et réglementaires. L’impact de ces modifications ne pouvant pas être estimé, les comparaisons sont établies à partir de l’indice de revenu moyen, exprimé en base 100 pour chaque métropole.

Les disparités de revenus sont mesurées avec l’indice de Theil, pondéré par le nombre d’habitants. Son niveau n’est pas directement interprétable, mais son évolution reflète la dynamique des disparités. Par son calcul, la contribution aux inégalités d’une commune est liée à son poids démographique. L’indice de Theil est décomposable de façon additive et permet de former des groupes d’observations. Cette décomposition permet de rendre compte de la contribution de chacun des sous-groupes aux disparités observées.

Définitions

Le revenu fiscal correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la déclaration des revenus, avant déductions et abattements accordés par la législation fiscale. Il comprend ainsi les revenus d’activités salariée et indépendante, les pensions d’invalidité et les retraites (hors minimum vieillesse), les pensions alimentaires reçues (déduction faite des pensions versées), certains revenus du patrimoine ainsi que les revenus sociaux imposables : indemnités de maladie et de chômage (hors RSA).

Pour en savoir plus

« Amplification des écarts de revenus : l’effet du travail frontalier », Insee Analyses Auvergne-Rhône-Alpes n° 131, septembre 2021

« Un tiers de la population habite dans une des quatre métropoles », Insee Analyses Rhône-Alpes n° 72, décembre 2018

« Ségrégation résidentielle par le revenu dans quatre grandes villes de la région : des quartiers souvent marqués socialement », Insee Analyses Rhône-Alpes n° 30, janvier 2017

« Précarité dans le Grand Lyon : vers une réduction mais plus de concentration », Insee Analyses Rhône-Alpes n° 22, février 2015

« Grenoble-Alpes Métropole : des signes de précarité urbaine dans les plus grandes communes », Insee Analyses Rhône-Alpes n° 21, février 2015

« Saint-Étienne Métropole : la précarité concentrée dans les centres villes », Insee Analyses Rhône-Alpes n° 20, février 2015