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[Interview] Dette

François Rebsamen : « Les grandes villes sont les oubliées du plan de relance »

Publié le 11/03/2021 • Par Romain Gaspar • dans : A la une, A la Une finances, Actu experts finances, France

Rebsamen
D.R.
Le maire (PS) de Dijon et coprésident de la commission "finances" de France Urbaine réclame dans une interview à "La Gazette" davantage de souplesse sur l'endettement des grandes villes et métropoles pour faire face aux conséquences de la crise Covid et participer pleinement à la relance. Il propose d'allonger la capacité de remboursement de la dette d’une collectivité, qui se situe aujourd'hui à 12 ans maximum.

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Le plan de relance répond-t-il aux besoins des grandes collectivités ?

François Rebsamen : Aujourd’hui, les collectivités n’ont pas pleinement les moyens de participer à la relance. On pourrait aller plus haut, plus vite, plus fort. Les métropoles et les grandes villes sont les grandes oubliées du plan de relance. Ce n’est pas un plan de relance pour les collectivités. Il est trop vertical. C’est toujours le même problème. L’Etat fixe ses propres objectifs d’investissements à lui-même et l’échelon régional est le réceptacle des négociations entre l’Etat et les collectivités. Je suis assez critique sur la bureaucratisation de la démarche avec des appels à projets qui ne répondent pas dans l’immédiat à la relance. C’est une immense machine qui prend beaucoup de temps.

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Commentaires

François Rebsamen : « Les grandes villes sont les oubliées du plan de relance »

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HERMES

11/03/2021 05h48

M. Rebsamen, il me semble que vos propos s’inscrivent dans une démarche dont les conséquences n’ont pas été totalement analysées.

Vouloir relancer le pays est tout à votre honneur. mais le faire à l’aide d’un déficit accru ne me semble pas pertinent car il ne faut pas oublier qu’un jour ou l’autre il faut rembourser le capital de la dette et durant toute la période les intérêts.
Or, l’encours de la dette est déjà de l’ordre de 120 % du PIB! Faut-il poursuivre cette logique et faire par exemple comme la Grèce qui, sans le secours de l’Europe et du FMI ne trouvait pas de solution pour endiguer la sienne?

Bien entendu, si vous obtenez un remboursement de la dette à un taux constant égal à celui de l’inflation, la solution est intéressante. Mais je doute que le marché soit prêt à apporter sa contribution de manière si importante. Si par contre, le taux est variable, même sans effet levier, demandez aux collectivités qui se sont fait pincer les doigts en pensent.

Enfin pour terminer, si vous prenez les taux de change entre la France et l’Allemagne (pays trop souvent pris pour référence) entre 1980 et la mise en place de l’euro, vous constaterez que la dépréciation du franc a été particulièrement soutenue. Heureusement avec la mise en place de l’euro, nous n’avons plus le droit (nous seuls) d’utiliser la « planche à billets ».

Si on ne veut pas que la France dépose son bilan, ou dit autrement si on veut que la France garde sa place sur l’échiquier mondial, ce n’est que par des mesures respectueuses des règles comptables (pas celles mises en place par le traité européen) comme au sein d’une entreprise que nous nous en sortirons.

Je vais vous donner l’exemple de la commune dans laquelle j’habite. Depuis des années elle truste le podium des communes où les taxes foncières sont les plus élevées de France et contrairement à ce que l’on peut penser tous ses indicateurs financiers sont au rouge.
La dette atteint des plafonds ce qui a pour conséquence d’avoir un remboursement du capital qui obère les dépenses réelles d’investissement, sans parler du montant des intérêts qui lui aussi ne laisse aucune latitude budgétaire.

Faut-il que toutes les collectivités tout comme l’Etat suivent la même démarche?

François

12/03/2021 11h40

En réponse à HERMES, je souligne :
– La Grèce n’a pas changé son taux d’endettement par rapport à la crise de 2011. Les soit-disant aides de l’Europe ont conduit à une politique d’austérité drastique qui a appauvri les particuliers comme le pays. Le taux d’endettement publié en 2018 est de 9 points au-dessus de celui du sommet de la crise en 2011… L’argent a servi à aider les banques grecques mais pas à redresser. Le PIB de la Grèce est passé de 298 milliards en 2011 à 218 milliards en 2018. Même en baissant la dette, si on a ruiné le pays et qu’on baisse son PIB le ratio de la dette reste supérieur…
– La différence entre les 30 glorieuses et maintenant c’est que la planche à billets était mise en action par l’État au travers de sa banque publique. Maintenant ce sont les banques privées qui font fonctionner la planche à billets…
Ceci dit je ne dis pas qu’il faille s’endetter outrageusement, mais les politiques de rigueur ne font qu’appauvrir l’économie réelle au détriment de l’économie fictive des marchés financiers.

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