Cela fait cinq ans que l’Accord de Paris a été signé et ratifié par 194 Etats, mais ce 12 décembre 2020, l’heure était plus à la gravité qu’à l’autosatisfaction. Les bonnes intentions tardent en effet à se concrétiser dans les actes : alors que l’Accord de Paris appelle à contenir le réchauffement à +2°C à la fin du siècle, nous sommes toujours sur une trajectoire de +3,5 à +4°C. Ce qui a conduit Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) à déclarer « l’état d’urgence climatique ».
A l’invitation de l’ONU, du Royaume-Uni et la France, un Sommet sur l’ambition climatique a eu lieu ce samedi 12 décembre, conduisant 24 pays à revoir leurs ambitions à la hausse. Mais ces engagements visent encore trop souvent le long terme. Rares sont les pays à prendre des ...
[90% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes
Cet article est en relation avec le dossier
Thèmes abordés