L’idée a fait son chemin. Si la transition énergétique a longtemps été considérée comme un sujet annexe, elle est désormais définie comme une tendance de fond par 91 % des élus et agents interrogés par Infopro digital études. Mieux, trois quarts des collectivités affirment avoir amorcé une démarche, soit par le biais de documents de planification (39 %), soit à travers des actions ponctuelles (36 %).
Reste à transformer l’essai. Côté résultats, une petite moitié des collectivités a conscience d’être en retard (voir le graphique n°1), ce qui signifie, a contrario, que la majorité des agents et élus a le sentiment d’être en avance ou « à niveau »… Des chiffres qui trahissent peut-être un excès d’optimisme dans la mesure où les rapports s’empilent, avec chaque fois les mêmes conclusions. La crise climatique ne cesse de s’amplifier. Et la France peine à atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés en matière de travaux de rénovation ou de développement des énergies renouvelables. Difficile dès lors de considérer que la moitié des territoires en fait assez.
La rénovation d’abord
Une analyse détaillée des réponses confirme cet excès d’optimisme. Logiquement, ceux qui ne déploient aucune action se disent plus en retard que les autres. Mais seules 43 % des collectivités menant des actions ponctuelles ont compris qu’elles devaient aussi en faire beaucoup plus. Les élus et agents semblent plus regardants quand il s’agit d’évaluer le niveau d’engagement des entreprises : il n’est considéré suffisant que par un quart des répondants (voir le graphique n°2). Le verre ...
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Gazette des Communes, Club Techni.Cités
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