A l’origine, un projet de recherche financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR). Et surtout un acronyme percutant en termes de marketing territorial : BIMBY pour « Build In My Back Yard », soit « construire dans mon jardin ». Nous sommes au début des années 2010, période caractérisée, déjà, par la préoccupation de bâtir des villes moins consommatrices d’espaces. Le BIMBY s’appréhende alors comme un processus de densification douce : faire sortir de terre des constructions sur des parcelles qui en comptent déjà. Certes, ce procédé de division parcellaire n’est pas nouveau : à l’époque, une étude du Plan urbanisme construction architecture (Puca) montre qu’un pavillon français sur six, sur les 200 000 construits chaque année, est issu d’une densification douce spontanée.
Maîtrise d’ouvrage par les habitants
Mais, à travers ce projet de recherche, l’idée est en quelque sorte de l’industrialiser et de créer une filière de production de la ville au sein des tissus pavillonnaires existants, desservis par des réseaux, voiries et autres équipements publics. La démarche repose alors sur une maîtrise d’ouvrage par les habitants, accompagnée par les collectivités locales. Le ...
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